mercredi 30 septembre 2009

Sans commentaires !!!

Au terme d'une heure d'attente suivie d'une heure et demie d'entretien, Éric Freysselinard, Préfet délégué "à l'égalité des chances", a informé le Collectif de onze membres que l'augmentation des 50% des impôts locaux ayant été déjà arrêtée par le Préfet, la décision est irrévocable.

Il n'a, par ailleurs, apporté aucuns éléments nouveaux susceptibles de contribuer au redressement des finances communales, ni donné une quelconque garantie sur les augmentations futures d'impôts locaux.

Le Collectif lui a remis les 3.667 signatures de la pétition déjà obtenues à ce jour.

De son côté, le Collectif se réunit aujourd'hui, jeudi 1er octobre à 19.00, pour examiner les suites à donner.

Pour contacter le Collectif "100% CONTRE !"
Lire le dernier message posté

7 commentaires:

  1. Malgré son jeune âge, Monsieur Freysselinard doit être un peu sourd : il faut crier plus fort !!!

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  2. Faudrait plutôt demander à l'équipe municipale pourquoi elle a creusé le déficit ! ce n'est tout de même pas le préfet qui est responsable des dépenses de Grigny ; à qui fera-t-on croire cela ? et, en plus, il n'a fait que suivre l'avis d'un tribunal indépendant ! et puis, après 20 ans sans augmenter les impôts et en augmentant les dépenses, fallait bien en venir là ; mais c'est plus commode de laisser le préfet le faire ; bizarre non que seule la ville de Grigny soit dans cet état-là ? parce que le préfet, il s'occupe d'autres communes ; s'il était si incompétent, le pb se poserait ailleurs, pas seulement à Grigny !!!!!!!!!!!

    PS : on va voir si si blog est libre et si mon commentaire s'affiche ...

    Un Grignois en colère

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  3. Merci pour votre opinion. Si vous voulez réellement vous faire un avis sur les responsabilités, vous pouvez lire les avis du "tribunal indépendant" comme vous qualifiez vous-même la Cour Régionale des comptes : http://collectifs999.blogspot.com/2009/09/qui-est-en-train-de-regler-ces-comptes.html
    On ne peut en effet les taxer de partialité.

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  4. Ce n'est pas pour me vanter mais j'étais moi aussi à Evry pour voir le préfet.
    C'est un bien beau spécimen de la préfectorale. Bien lisse, bien froid, avec quelques mouvements de vivacité bien calculés.
    Même aguerri par des lustres de lutte syndicale on en reste admiratif.
    Car il est bien là pour ça.
    Il reçoit : courtoisement, mais pas trop, écoute : un peu sans entendre, répond :vaguement sans rien dire.
    Jauge d'un las regard cette populace Grignoise qui prétend faire reculer la REPUBLIQUE.
    Il en rirait, si l'insolence de l'usage du rire était encore permis aux élites dirigeantes. Il en rira en privé. soyez en sûrs.
    Ce fut une épreuve.
    Nous n'avons pas gagné.
    Nous avons appris.
    Je tiens pour acquis que nous payerons. Avec douleur.
    Que sacrifierons nous pour nourrir le tonneau des danaïdes des finances locales : des loisirs ?, quelques bons repas qui vous raccommodent avec une vie chafouine ? des jours de vacances pourtant nécessaire ? . Etc....etc
    C'est au choix.
    Et de cela notre bon préfet s'en moque comme d'une guigne.
    N'escomptez pas que cela l'empêche de dormir.
    Fer de lance d'une République impitoyable, qui crée avec la passivité de certaines collectivités locales des poches de pauvreté, il dormira tout son saoul pour réparer les forces nécessaires à sa triste tâche.
    Ce fût un jour sans gloire, mais un jour ou nous étions ensemble.

    A quoi sert le sacrifice ?

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  5. mon commentaire a disparu.
    Bizarre......

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  6. Désolé : nous avons publié les commentaires avec un peu de retard. Nous espérons que tout est en ordre.

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  7. Impression :
    Sans me vanter j'ai attendu plus de 60 ans pour assister au conseil municipal. Je n'étais pas préparée au spectacle.
    Une grande salle avec des tables tout autour. La lumière du plafond à des reflets verts (pas terrible pour le teint)
    Pour le citoyen visiteur pas le droit d'être autour de la table, ni de s'asseoir, enfin on peut si on se colle au mur, on peut aussi se poser sur la jardinière. Bien sûr on fait silence.
    Les arguments je viens de les entendre pour la troisième fois au moins.
    En gros "c'est pas moi c'est l'autre" Avec quelques belles tentatives lyriques sur l'impossibilité de fermer les écoles ou les crèches. Parce que bien entendu la dramatisation tient lieu d'argumentaire.
    C'est long et pas toujours passionnant.
    En sortie on a discuté avec les journalistes de Canal+.
    On a regardé le bocal dans lequel s'agite les poissons municipaux.
    Pourquoi ne suis-je pas convaincue ?
    Comme un certain nombre j'imagine. Il n'empêche, nous devons bien exprimer nos interrogations, angoisses, colère (le tout mélangé)
    Off tout le monde fait le constat suivant : camarade l'hiver sera rude pour les pov'gensss.
    L'heure est venue des choix difficiles; tout le monde fait la tête et je me sens mal.
    C'est pour cela que je veux lutter.

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