vendredi 30 octobre 2009

C'est Grigny qu'on assassine !

Il y a peu de temps, on offrait une dernière cigarette et un verre de rhum au futur condamné . M. Le Préfet a cru bon de s'inspirer du geste pathétique avant de lancer son massacre à la tronçonneuse fiscale : il nous a accordé deux mois pour souffler et aurait donné des instructions de souplesse pour le paiement des impôts.

Hélas ! Voilà ce que nous rapporte un contribuable : "Je reviens de la trésorerie de Grigny. Il n'y a aucune consigne de souplesse concernant le délai de paiement de la taxe foncière".

Certains y ont cru.

D'autres voudraient que les premières feuilles d'impôts qui tombent soient le point final de notre action.

Ils vont être déçus car nous continuons, sans faiblir !

La troisième vague d'offensive a été lancée. Elle interpelle élus et responsables politiques sur les graves responsabilités de l'État dans notre situation et sur l'échec symbolique des politiques publiques en direction des quartiers défavorisés.

D'autres actions vont suivre en vagues rapprochées.

Car il y a faute de l'État :

Si les avis sur la politique municipale font partie du débat citoyen - et, au sein du Collectif, nous respectons les avis divers que chacun peut avoir - il n'en demeure pas moins que les rapports successifs de la Chambre régionales des comptes exonèrent, à plusieurs reprises, la municipalité de la seule gestion budgétaire (nous ne disposons pas de sources extérieures antérieures à 2003).

Par contre ces mêmes rapports pointent la responsabilité de l'État dans ce domaine :

  1. Ils mentionnent les 4M€ d'engagement de l'État et sa défection inexpliquée à partir de 2005.
  2. Ils ne mentionnent pas d'actions substitutives de l'État en Essonne pour palier à l'endettement croissant, parfaitement connu et explicité.
  3. Ces rapports mentionnent enfin que la municipalité n'a pas voté les budgets en déficit (elle n'a pas le droit de le faire), mais que l'État en Essonne a pris sur lui de rendre exécutoires ces budgets, cause de l'impasse où nous nous trouvons.
Sur ces trois points l'État est directement impliqué dans notre déficit.

Il y a préjudice à la population :

  1. L'augmentation faramineuse prélevée sur la population qui n'est en rien responsable de l'état des finances locales : rien moins que 4 M€ !
  2. À ce premier préjudice financier, se rajoutent les faillites personnelles qu'elle va provoquer auprès des familles en rupture budgétaire : la crise mondiale est aussi pour nous !
  3. La population enfin subit un préjudice par la diminution des services rendus qu'elle est en droit d'attendre.

Il y a un lien entre la faute de l'État et les préjudices causés :

- Le rapport 2009 de la Chambre régionale des comptes est explicite sur ce lien de cause à effet, reconnu plusieurs fois par le Préfet.

Selon le Droit, ces trois éléments réunis permettent de poursuivre l'État en Essonne en Justice.

Nous vous informerons prochainement :
  • des réponses obtenues des élus,
  • des actions que nous allons mener
  • et de celles que nous vous proposons d'entreprendre.

En attendant, une action demeure toujours valable :

Action 1 - "Pas content ? faites-le savoir !"
Chacun écrit directement au Préfet par lettre ou par mail pour lui dire son sentiment : indignation – difficultés financières – incompréhension - ….
Son adresse postale : M. le Préfet à l'égalité des chances – Préfecture - Boulevard de France - 91010 Evry cédex
Son adresse mail : eric.freysselinard@essonne.pref.gouv.fr

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Grigny, village Martyr Fiscal

Désormais, à Grigny les classes moyennes et légèrement aisées sont victimes de l’injustice fiscale.

Ceux qui ont les moyens de payer, ont les moyens de partir.

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Élus, Monsieur le Préfet, le 10 juin 1944, Oradour sur glane est devenu le village martyr de la guerre, eh bien le 7 août 2009, Grigny est devenu le village martyr de la fiscalité française !

M. le Préfet en signant cet arrêté augmentant de 53.7% les impôts locaux, vous avez signé l’ordre d’exécution par le Trésor public des 9000 contribuables français vivants à Grigny.

Mesdames, Messieurs, si nous voulons continuer à vivre à Grigny, nous devons tous entrer en résistance.

Dans le respect des règles de la République française, chacun à son niveau, doit faire acte de résistance jusqu’au au moment où les politiques proposeront une autre voie.

"Un troupeau de moutons en mouvement est plus fort qu’une meute de loups immobile !"

J.T. membre du Collectif "100% CONTRE !"

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samedi 24 octobre 2009

Le Collectif lance son "J'accuse …" !

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Après avoir fortement mobilisé la population : 4.000 signatures sur la pétition du refus,

Après avoir médiatisé l'indignation des contribuables : opération "à vendre", feuilles d'impôts publiquement brûlées, Blog, contacts Presse, …

Les impôts brûlés publiquement
Cliquez sur la photo pour l'agrandir


Le Collectif "100% CONTRE !" lance sa troisième vague d'offensive en rendant public son "J'accuse !"

En effet, après avoir longuement étudié l'historique de ce conflit, tel que le consignent les rapports de la Chambre régionale des comptes (voir ci-contre les rapports consultables en ligne), le Collectif pose publiquement deux questions :

1 - Pourquoi l'État en Essonne - cogestionnaire de la ville depuis 7 ans - a-t-il choisi de laisser Grigny s'enfoncer dans le déficit, connaissant parfaitement sa situation et pourquoi a-t-il décidé de sanctionner sa population qui n'est en rien responsable de cet état de fait ?

2 - Pourquoi la Chambre régionale des comptes a-t-elle brusquement décidée d'aller contre ses propres recommandations en proposant d'augmenter les impôts locaux au-delà du supportable alors qu'elle connaissait parfaitement les conséquences de ces décisions, les ayant elle-même condamnées ?

Conformément à ce que nous avions annoncé, ce "J'accuse !" public a été envoyé aux quinze élus de l'Essonne, sénateurs et députés :
  1. Laurent Béteille, Sénateur-Maire UMP de Brunoy
  2. Françoise Briand, Députée UMP, Conseillère municipale de Viry-Chatillon
  3. Claire-Lise Campion, Sénatrice PS, Conseillère générale d'Étrechy
  4. Geneviève Colot, Députée-Maire UMP de Saint-Cyr-sous-Dourdan
  5. Serge Dassault, Sénateur UMP
  6. Julien Dray, Député PS, Vice-Président du Conseil Régional
  7. Nicolas Dupont-Aignan, Député-Maire DLR d'Yerres
  8. François Lamy, Député-Maire PS de Palaiseau
  9. Pierre Lasbordes, Député UMP, Conseiller régional
  10. Guy Malherbe, Député-Maire UMP d'Épinay-sur-Orge
  11. Franck Marlin, Député-Maire PR d'Étampes
  12. Jean-Luc Mélenchon, Sénateur PG
  13. Georges Tron, Député-Maire UMP de Draveil
  14. Manuel Valls, Député-Maire PS d'Évry
  15. Bernard Véra, Sénateur-Maire PCF de Briis-sous-Forges
Le "J'accuse !" a été envoyé, dans une première vague, en copie à :
  1. Fadela Amara, Secrétaire d'État chargée de la Politique de la Ville,
  2. Yazid Sabeg, Commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances,
  3. Philippe Seguin, Président de la Cour des Comptes,
  4. Jean-Yves Bertucci, Président de la Chambre régionale des comptes,
  5. Claude Vasquez, Maire de Grigny
  6. Gabriel Amard, Président de la communauté d'agglomération des lacs de l'essonne
  7. Michel Berson, président du Conseil général,
  8. Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional,
  9. Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, en raison de sa venue à Grigny à l'invitation de la section UMP locale,
  10. Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale, en raison de son appréciation de la situation sur Canal+.
Vous trouverez ci-dessous la teneur de cette lettre qui a aussi été rendue publique auprès des médias.
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COLLECTIF "100% CONTRE !"
Blog : http://collectifs999.blogspot.com
Courriel : collectif.ccc.grigny@sfr.fr

À

Mesdames et Messieurs les Députés et Sénateurs de l’Essonne

Le "collectif 100% contre !", est un groupe d’habitants de Grigny de toutes opinions politiques et représentant les divers quartiers qui, le 9 septembre dernier, a pris l’initiative d’une action collective contre la décision de M. le Préfet de l’Essonne, en date du 7 août 2009, d’augmenter les impôts à Grigny de, respectivement 44,25% pour la taxe d’habitation et 50% pour la taxe foncière.

Nous tenons notre légitimité des 4000 signatures obtenues en quelques semaines sur la péti­tion de protestation que nous leur avons soumise. Cette pétition demande la suppression de cette hausse en s’appuyant notamment sur une recommandation de la Chambre Régionale des Comptes qui précisait en 2006 - alors que le budget de la ville était déjà fortement déséquilibré - "qu’une hausse même importante de la fiscalité ne serait pas de nature à rétablir l’équilibre… qu’elle se heurterait à la faible capacité contributive de la population ….et qu’elle serait susceptible de contrarier la stratégie de développement de la commune".

Reprenant tous les rapports de la Chambre régionale des comptes depuis 2003, nous nous apercevons que, hormis l’année 2009, aucun ne porte de jugements négatifs sur la gestion municipale, mieux ils soulignent tous, les efforts effectués par ladite municipalité qui depuis 2003 suit scrupuleusement les recommandations de la Chambre.

En 2006 la CRC stipule dans son avis : "Considérant qu’en 2003, lorsque fut établi le plan de redressement, la commune bénéficiait du versement par l’Etat d’une subvention exceptionnelle de fonctionnement de 4 millions d’euros. Le plan de redressement intégrait le maintien du versement de cette subvention à ses perspectives de rétablissement de l’équilibre du budget. En 2004, la subvention versée par l’Etat diminuait de 1 million d’euros et n’était plus versée en 2005. De ce fait et en dépit de l’augmentation progressive de la DSU, la commune a perdu une recette cumulée de prés de 5 millions d’euros en 2006 par rapport aux prévisions du plan de redressement ; que le déficit prévisionnel de l’exercice avoisine les 2 millions d’euros ; que dans ces conditions, il apparaît que la commune sur la période considérée a effectué un effort de 3 millions d’euros, grâce aux économies de gestion réalisées, conformément aux recommandations de la chambre"

Cette année là le budget est voté en déséquilibre, déséquilibre accepté par l’État !

En 2007 et 2008, les budgets supportant les déficits précédents et par conséquent totale­ment déséquilibrés ne sont pas votés par la municipalité mais acceptés tels quels par l’État.

En 2007, alors que la fiscalité est relevée de 3%, la CRC considère "Qu’une augmentation de la pression fiscale doit tenir compte aussi bien de la faible capacité contributive de la population que des perspectives d’enrichissement des bases fiscales ouvertes par les aménagements urbains en cours de réalisation".

En 2008, la fiscalité est relevée de 10%, la CRC déclare : "La commune a respecté en 2007 les recommandations de la CRC de limiter l’augmentation des charges courantes et des dépenses de personnels. Cependant, et en dépit du relèvement du taux de fiscalité effectué la même année, la situation financière de la commune continue de se dégrader" … et de préciser : "l’augmentation de 10% représente l’effort fiscal supplémentaire le plus extrême qui peut être sollicité d’habitants dont les facultés contributives se caractérisent par une très grande faiblesse".

Le 30 septembre 2009 Monsieur FREYSSELINARD, préfet à l’égalité des chances nous re­çoit à notre demande. M. le préfet ne justifie cette augmentation que par le fait de l’endettement de la commune dont le déficit budgétaire est passé de 1,6 M€ en 2006 à 15M€ en 2009 déficit causé, selon M le préfet, par une gestion municipale désastreuse.

Dans son rapport de 2009, la Chambre Régionale des Comptes, et contradictoirement à ses conclusions précédentes, estime "que la commune devra réaliser des économies de gestion substantielles sans lesquelles le retour à l’équilibre budgétaire restera entièrement subordonné à un relèvement continu de la fiscalité locale" cela annonce clairement que pour les années 2010 et suivantes, la population grignoise devra seule assumer le déficit budgétaire, soit par augmentation de la pression fiscale, soit par diminution des prestations.

Notre collectif a entrepris de multiplier les actions de façon à attirer l’attention des médias sur cette situation fondamentalement injuste. Une grande partie de la presse locale et nationale, écrite, parlée ou télévisée a relayé nos ac­tions avec toujours la mise en évidence du symbole que constitue Grigny : ville la plus pauvre du département, ayant peu de recettes structurelles, croulant donc sous les dettes, car redeva­ble d’un service public démesuré eu égard à la jeunesse de sa population et en passe de deve­nir, par la décision brutale du Préfet, la ville où l’imposition locale sera la plus forte.

Déjà et avant même que la notification de ces hausses ne soient parvenues aux contribuables, des témoignages de ces derniers nous parviennent, révélant tous les mêmes inquiétudes et l’angoisse de ce qui va immanquablement arriver. De nombreux foyers déjà très pauvres ne pourront pas s’acquitter de ce nouvel impôt. Cette décision du préfet va précipiter dans des faillites personnelles de nombreuses familles en limite de rupture budgétaire et accentuer le départ des classes dites moyennes, souvent de très petits propriétaires, dont beaucoup sont partis ces dernières années. Que deviendra cette mixité sociale tant clamée et pour laquelle un Préfet à l’égalité des chances a été nommé dans notre département ? Où est "l’égalité des chances" ?

Dans ce contexte deux questions principales nous préoccupent :

1) Le déficit structurel de la ville

S’il ne nous appartient pas, en tant que collectif, de porter des jugements sur ces déficits, on peut s’interroger sur la ou les raisons qui ont conduit les représentants de l’Etat dans notre département à "fermer les yeux" et accepter de telles dérives en 2006, 2007, 2008.

  • Pourquoi le Préfet n’a-t-il pas exercé son devoir de contrôle de légalité des actes ainsi proposés ?
  • Pour quelles raisons ces autorités ont fait le choix de laisser notre commune "s’enfoncer" dans un abîme qu’elles savaient inéluctable ?
  • Concernant l'année 2009, est il légitime que M.le Préfet sanctionne la population la plus pauvre de l’Essonne (voir ci-dessous l'étude du "Parisien") - en justifiant sa décision sur la seule gestion municipale ?
  • Dans quelles mesures un Préfet est il obligé de suivre les recommandations de la CRC alors qu’il connaît parfaitement la situation de Grigny et les graves conséquences de ses décisions sur les habitants ?
Nous n’avons eu aucune explication sur les raisons qui ont motivé l’Etat à ne plus verser la subvention exceptionnelle en 2005, à l’origine du déficit (rapport CRC 2006), et qu'il transfère aujourd'hui sur la population.

Nous n’avons eu aucune certitude que le chiffrement de la population, officiellement de 26000 habitants, alors que toutes les études démontrent que ce chiffre atteint vraisem­blablement les 30000, peut être plus, sera prochainement revu. Cette prise en compte du recensement réel de la population générerait pourtant une recette supplémentaire au minimum de 3M€.

2) Les conclusions contradictoires de la CRC

De 2003 à 2008, les rapports successifs de la CRC soulignent sensiblement les mêmes conclu­sions quant à la gestion de la ville et l’observation stricte de ses recommandations en même temps qu’elle émet des avis très pertinents sur les faibles capacités fiscales de la population.

  • Pour quelles raisons la préconisation 2009 ne tient absolument plus compte des avis antérieurs ?
  • La CRC estime t-elle que la population grignoise s’est enrichie entre le 12 aout 2008 où 10% d’augmentation était l’effort fiscal le plus extrême que l’on puisse demander aux contribuables et le 10 juillet 2009 où elle recommande 50% de hausse ?

Il s’agit là d’une décision purement comptable qui, comme l’a dit M. le Préfet, ne réglera rien mais qui sera très lourde de conséquences.

Nous ne pouvons pas l’accepter.

C’est pourquoi, nous vous demandons d’user de toute votre autorité d’élu de la République afin d’interpeller le ministère de tutelle et faire connaître la situation dramatique que vivent aujourd’hui les Grignois. Une réelle volonté de dialogue avec tous les partenaires institutionnels intervenant sur notre territoire reste la seule issue possible pour aider à la résorption de l’endettement structurel de la commune.

Voilà exposée brièvement la situation qui est à ce jour celle des contribuables de la ville de Grigny, ville pauvre parmi les pauvres, mais qui espèrent encore dans les projets futurs du nouveau centre ville, susceptibles d’insuffler la nouvelle dynamique dont ils ont besoin.

Nous sommes naturellement disponibles, si vous jugez utile, pour vous rencontrer ou vous fournir des informations complémentaires. Dans cette attente, nous vous prions de croire Madame ou Monsieur , en l’assurance de notre considération distinguée.

Signé : Le Collectif "100% CONTRE !"

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Enquête du "Parisien" (20.10.2009) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

mercredi 21 octobre 2009

Comment le Préfet de l'Essonne peut-il dormir tranquille ?

Les médias régionaux et nationaux ont récemment mis en évidence le symbole que constitue Grigny : ville la plus pauvre du département, ayant peu de recettes structurelles, croulant de ce fait sous les dettes car redevable d’un service public démesuré eu égard à la jeunesse de sa population et en passe de devenir, par la décision choquante du Préfet, la ville où l’imposition locale sera la plus forte .

"Le Parisien" du 20.10.2009 publie une "radiographie des 40 plus grosses communes" du département. Il qualifie Grigny de la ville "la plus jeune et la plus pauvre". Qu'on en juge par ces indicateurs, tous au rouge :

  • Part des ménages non-imposés : Grigny 49,00% - moyenne Essonne 24,00% - moyenne régionale 26.80%
  • Revenu fiscal des ménages : Grigny 9.359€ - moyenne Essonne 20.761€ – moyenne régionale 19.945 €
  • Part des famille monoparentales : Grigny 21,10% - moyenne Essonne 14,00% - moyenne régionale 15,80%
  • Part des sans diplômes Grigny : 36,10% - moyenne Essonne 16,70% - moyenne régionale 18.30%
  • Part des moins de 19 ans : Grigny 37,10% - moyenne Essonne 27,60% - moyenne régionale 25,90%

Alors que l'État assure la cogestion de la ville depuis 2003 et partage la responsabilité de la situation, comment le Préfet peut-il choisir de rançonner froidement une telle cité, d'autant que ce même État délègue une mission spécifique "à l'égalité des chances" (sic!) dans la cadre de sa politique de la ville ?

Il ne s'arrête pas là : alors que tout le monde sait que la population réelle de Grigny dépasse de loin le recensement officiel et que cette reconnaissance permettrait d'augmenter automatiquement les recettes de 3M€ que déclare le Préfet ? … que c'est la faute à la Mairie ! Ben voyons.

Ne sait-il pas que l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) "est une direction générale du ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, chargée d'organiser le recensement de la population et suivre les évolutions démographiques". On connaissait le Ministère de l'Économie plus efficace à racler nos fonds de poches !

Peut-être M. Freysselinard a-t-il manqué le cours de l'ENA où l'on parlait de la statistique publique. C'est la seule excuse qu'on lui trouve.

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samedi 17 octobre 2009

Ce n'est pas fini : On continue !

Vendredi 16 octobre : Pas moins de 3 députés, dont le porte parole de l'UMP M. Dominique Paillé, sont venus soutenir la section locale de Grigny qui tenait une réunion d'information sur les finances communales et à laquelle nous assistions.

Après nous avoir pratiquement tenu le discours du Préfet justifiant la hausse des impôts et fustigeant la gestion municipale, le responsable local de cette section eut beaucoup plus de mal par la suite en faisant preuve d'une assez grande ignorance.

La vraie lueur d'espoir nous est venue de M. Georges Tron, Député Maire UMP de Draveil. En voici quelques extraits :

"Je ne participerai pas à une quelconque curée contre le Maire de Grigny car je sais que c'est une ville difficile à gérer... Je me pose des questions de savoir si un Préfet à l'obligation de suivre les recommandations de la CRC... Il y a lieu de s'interroger sur les contrôles de légalité... Je tiens à dire que Grigny ne peut pas s'en sortir seul nous devons tous y contribuer... Grigny porte un superbe projet, ce projet doit réussir, il faut travailler pour qu'il réussisse, je vous aiderai."

C'est à quelques détails près ce que nous avons dit au préfet le 30 septembre. Et après 6 semaines de luttes, ça fait chaud au cœur d'entendre un tel discours d'un responsable politique !!

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Rappel : Le Collectif "100% CONTRE !" a décidé de poursuivre son combat en rencontrant TOUS les élus de l'Essonne (toutes tendances confondues). Il leur remettront un dossier justifiant le caractère injuste et dangereux de la décision prise par le Préfet.

Lire aussi l'article du "Parisien" sur la manifestation de samedi

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Çà chauffe à Grigny !

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
M. Éric Freysselinard, Préfet à l'égalité des chances, est venu en personne à Grigny pour distribuer ses feuilles d'impôts.
C'est sous les huées qu'il a essayé de justifier son flashball fiscal : augmentation de 50% des impôts.
Il n'était pas venu seul : de nombreux adjoint(e)s étaient venu(e)s en renfort.

Certains de ces adjoints ont même été "démasqués" !

Ni le Préfet, ni ses adjoints, n'ont réussi à convaincre les Grignois indignés. Ils sont tous allés brûler leur feuille d'impôt !


(Cliquez pour agrandir les photos)


Pour finir, des commandos de choc ont dispersés dans la ville leurs ballons marqués de leur refus : "Non à l'augmentation des impôts" - "Ras le bol de payer !" - Trop, c'est trop !" - etc.



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vendredi 16 octobre 2009

Flashball budgétaire contre le personnel communal !

Décidément, le Préfet tire à vue.

Après le flashball fiscal : 50% d'augmentation d'impôts en pleine figure ! ... voilà le flashball budgétaire : après des années de coupes sombres consenties dans le budget communal - comme le reconnaît la Chambre régionale des comptes - le préfet taille encore à la serpe !

Dans un article de France-soir, il nous la jouait pourtant façon Jean Valjean croisant la pauvre Cosette : "Si nous n’avions pas pris cette solution d’urgence (50% d'impôts en plus !), on risquait de voir d’ici à la fin de l’année le chauffage coupé dans les écoles, les salaires du personnel communal non versés…". On en aurait pleuré.

On n'avait pas compris que c'est lui-même qui souhaitait couper le chauffage à coup de restrictions budgétaires. C'est trop pour le personnel communal qui s'est constitué en collectif pour la défense du service public. Leur blog est lancé.

La contestation s'étend.

M. le Préfet, il ne faut pas craquer une allumette si prêt d'une mèche. On a du pourtant vous le dire !
Journée du refus de l'augmentation, le 17/10/09 (Grigny Info)
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mercredi 14 octobre 2009

Grigny sur le net !

"Ville symbole des banlieues" comme le dit si bien Laurence Ferrari, Grigny s'affiche de plus en plus dans les médias.

Opération "Grigny à vendre" sur YouTube

Grigny au journal de 20h sur TF1 (reportage tourné il y a 3 semaines)

Protestation des contribuables dans France-Soir

A suivre ... Samedi prochain à 10h, pour le grand rassemblement sur l'esplanade des Droits de l'Homme (en face du centre culturel Sydney Bechet)

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samedi 10 octobre 2009

M. le Préfet, vous vouliez parler aux contribuables ? ... LES VOILA !

Lors de la réunion publique du vendredi 9 octobre, les actions suivantes ont été proposées :

Action 1 - "Pas content ? faites-le savoir !"
Chacun écrit directement au Préfet par lettre ou par mail pour lui dire son sentiment : indignation – difficultés financières – incompréhension - ….
Son adresse postale : M. le Préfet à l'égalité des chances – Préfecture - Boulevard de France - 91010 Evry cédex
Son adresse mail : eric.freysselinard@essonne.pref.gouv.fr

Action 2 - "À VENDRE !"


Pour illustrer – avec humour - les conséquences de la décision du Préfet, chacun met sur son pavillon ou son appartement une pancarte "À VENDRE" avec le numéro de téléphone direct du Préfet : 01.69.91.97.92 ou 01.69.91.97.93 (voir l'exemple ci-dessus) – Plus il y aura de panneaux, plus on déplacera les médias.

Action 3 – Rassemblement – nombreux - le samedi 17 octobre à 10h, esplanade des Droits de l'Homme (en face du centre culturel Sydney-Bechet)
On brûlera symboliquement la feuille d'impôt du Préfet ! Chacun invente, à sa manière, un moyen d'illustrer les conséquences de cette décision : les uns proposent de venir en guenilles, les autres de faire un lâcher de ballon pour dire partout leur indignation, d'autres enfin feront un concert de casseroles , … A vos idées.
Ce jour-là nous nous compterons : une centaine, c'est la fin de la mobilisation, un millier, c'est le début. Venez et faites-le savoir autour de vous !

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vendredi 9 octobre 2009

Bonnet d'âne pour le Préfet !

Dans un article du journal "La Croix", le Préfet déclare : "Si la municipalité avait procédé à une augmentation graduelle des impôts, ce qu’elle n’a pas fait, on ne serait pas dans une telle impasse aujourd’hui".
Tout le monde sait que - normalement - les impôts augmentent avec la base de richesses : plus on devient riche, plus on paye d'impôt. C'est logique.
Cela, c'était avant que le Préfet ne découvre une nouvelle règle : plus on devient pauvre, plus il faut augmenter la pression fiscale. Ainsi il augmente les impôts locaux de 3% en 2007. Il triple la mise en 2008 : 10% et il la quintuple en 2009 : 50%. C'est simple : plus on deviendra pauvre, plus il augmentera le taux jusqu'à plus soif. Bonjour 2010 et la suite !
On avait cru comprendre que la mode était au "bouclier fiscal" limitant les prélèvements d'impôts. Mais, comme dit le Préfet, "la commune de Grigny se trouve dans une situation exceptionnelle en France", c'est sans doute ce qui explique, selon lui, qu'elle échappe à un minimum de justice et d'équité sociale.

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mercredi 7 octobre 2009

On ne l'avait pas remarqué !!!

On ne l'avait pas remarqué, mais M. le Préfet a le sens de l'humour.
Il déclare au "Parisien" de ce jour : "Il est important que Grigny prépare un plan de redressement de ses comptes pour ne pas pénaliser davantage la population (sic !)".
Quant on sait que la défaillance de l'État est à l'origine de l'échec du dernier plan de redressement (comme le confirme la Chambre régionale des comptes) et que ce même État tente de nous faire payer aujourd'hui les 4.000.000 € qu'il a cessé de payer hier, on se demande si le Préfet à la sens de l'humour noir ou un don rare pour la provocation !
A lire de nouveau : le roman noir du Préfet.

Savez-vous ce que répondait M. le Préfet au Maire qui lui demandait, en mars 2009, l'ouverture d'un groupe de travail "pour rechercher des solutions répondant aux spécificités de la ville et répondant au redressement durable de la situation financière" ? S'est-il mis autour d'une table avec empressement ? A-t-il dépêché son Préfet délégué à l'égalité des chances dont c'est le travail ? Non : il a envoyé ... le comptable de la Préfecture.

Sens de l'humour noir ou don rare pour la provocation : franchement on hésite.

En tous cas, les contribuables de Grigny préparent - que le Préfet soit rassuré - activement "leur plan de redressement de la situation".

A Vendredi pour la réunion publique !

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vendredi 2 octobre 2009

INVITATION A UNE REUNION PUBLIQUE, LE 9 OCTOBRE

Le Collectif "100% CONTRE !", composé d'habitants de tous les quartiers de Grigny (Village, Grande-Borne, Patios, Grigny II, …) et initiateur de la pétition qui a recueilli à ce jour 3 700 signatures a été reçu par Monsieur Freysselinard Préfet à l’égalité des chances, le mercredi 30 septembre.

Après nous avoir fait attendre 1h15 (Monsieur le Préfet tenait une conférence devant 8 Grignois) Nous sommes entrés, décidés à lui faire entendre le message que vous nous avez confié à savoir "le refus ferme des habitants de voir leurs impôts locaux augmenter et d'ouvrir, entre l'État et les contribuables, un dialogue complémentaire à celui entretenu avec les autorités de la ville".

Vous attendez un compte-rendu de cette rencontre, nous le ferons publiquement le

VENDREDI 9 octobre à 19 heures
Centre Culturel Sidney Bechet


Vous êtes invités à participer à cette réunion, l’avenir de Grigny est entre vos mains

Photo de la réunion publique (Grigny Info)
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